La création d’une micro-entreprise se fait en plusieurs étapes que vous devez connaître pour obtenir un bon résultat. Le respect des délais de chacune des démarches est également important. Négliger cela reviendrait à compromettre la réussite de votre projet d’entreprise. Il est donc important de vous renseigner sur le temps que prendra chacune des formalités liées à la création de votre micro-entreprise. Cela vous permettra de respecter les échéances, que ce soit pendant sa création ou durant toute son existence.
Contenu de l'article
ToggleComment créer une micro-entreprise ?
Bien qu’il soit généralement le même pour tous, le délai de création d’une micro-entreprise peut être influencé par plusieurs éléments. En fonction de l’envergure du projet et de la stratégie marketing adoptée, les premières étapes peuvent paraître longues. Les procédures administratives, quant à elles, sont en général toutes les mêmes et se font dans les mêmes délais. La première étape consiste ainsi à déclarer votre activité avant de la lancer. Cela se fait par l’envoi d’un dossier dont le traitement peut être plus ou moins long.
L’envoi du dossier au CFE peut par exemple prendre moins de 24 h s’il est fait en ligne. En revanche, une demande envoyée par courrier parviendra au CFE dans un délai de 1 à 3 jours. En fonction du CFE auquel votre dossier est transmis, il faudra en moyenne attendre 10 jours ouvrés pour son traitement. Après la déclaration de l’activité, vous devez attendre la réception de votre numéro SIRET pour démarrer votre activité.
Il doit figurer sur tous vos documents administratifs et vous sera envoyé par l’INSEE au bout de 8 à 15 jours. Il comportera votre numéro SIREN et votre code NIC. Dans le processus de création d’une micro-entreprise, vous aurez besoin d’une notification d’affiliation à la SSI. Selon les experts en création d’entreprise, celle-ci vous sera envoyée sous 4 à 6 semaines à compter de la date de la déclaration du début d’activité. Enfin, le délai minimum à respecter entre votre première déclaration de chiffre d’affaires et la date du début de vos activités est de 90 jours.
Les critères à prendre en compte lors de la création d’une micro-entreprise
Pour vous assurer de la réussite de votre projet de création de micro-entreprise, vous devez tout d’abord faire l’étude du marché ou du secteur d’activité qui vous intéresse. Pour cela, il faut tenir compte de vos compétences ou du type de produits ou services à proposer avant de vous orienter vers un domaine particulier. Vous devez également vous documenter sur le marché ou le secteur d’activité choisi. Cela vous aidera non seulement à cerner les besoins existants, mais aussi à comprendre les attentes des clients. Vous serez par ailleurs en mesure de définir quel type de professionnel vous devez être pour y répondre. L’étude du marché vous aidera également à identifier les potentiels concurrents et freins du secteur.
Vous devez ensuite vous attarder sur les critères concernant les fonds à investir. En fonction du type d’activité et de l’envergure de votre projet, vous aurez généralement le choix entre vos ressources personnelles et les emprunts (banques, amis, institutions de microcrédits, etc.). À cette étape, la rédaction d’un business plan est conseillée. Le troisième critère dont il faut nécessairement tenir compte lors de la création d’une micro-entreprise est le plafond du chiffre d’affaires. Avant de créer une micro-entreprise, vous devez vous assurer que le chiffre d’affaires à réaliser reste dans la limite prévue par la loi.
Pour choisir le régime de la micro-entreprise en une année N, votre chiffre d’affaires en N-1 ou en N-2 ne doit pas dépasser un seuil précis. Il s’agit de 176 200 € pour les entreprises qui proposent la vente de marchandises dans les secteurs industriels et commerciaux (catégorie des BIC). Pour les prestations de services dans les secteurs industriels et commerciaux et les professions libérales, la limite est de 72 600 €. Un dernier critère très important à prendre en compte est le niveau d’exposition aux risques de l’entrepreneur. Pour l’évaluer, vous pouvez solliciter l’aide d’un expert-comptable. Il pourra vous donner tous les détails à considérer pour mener à bien votre projet.
Comment la commercialiser efficacement ?
Pour réussir dans le domaine entrepreneurial, il ne suffit pas de créer une micro-entreprise. Il faut également trouver des moyens pour avoir un chiffre d’affaires important afin d’assurer la longévité de votre projet. Il est donc crucial de trouver des astuces pour le commercialiser. L’élément le plus important pour l’évolution d’une entreprise étant le client, vous devez commencer par en chercher. Pour cela, nous vous conseillons de créer un site web pour donner de la visibilité à votre micro-entreprise. Plus il sera visible et fonctionnel, plus ce site vous ramènera de clients.
Après avoir attiré les clients, vous devez les garder. Fidélisez-les en vous assurant qu’ils ne peuvent plus se passer de vous. Pour y parvenir, vous devez connaître le type de clients que vous avez et leurs comportements d’achats. Pour commercialiser votre micro-entreprise, vous devez par ailleurs mettre en place un service commercial efficace pour une bonne gestion de la clientèle. Attardez-vous également sur l’expérience client, en considérant sa réaction face à vos produits. De plus, nous vous conseillons d’adopter une stratégie digitale infaillible et performante pour augmenter votre chiffre d’affaires. Utilisez aussi différents canaux de communication et développez-les pour toucher plus de monde.
Quels sont les pièges à éviter dans la gestion courante d’une micro-entreprise ?
Il existe une multitude d’erreurs que commettent la plupart des micro-entrepreneurs, qui conduisent au dysfonctionnement de leur projet. Parmi les plus récurrents, on peut citer le fait de :
- ne pas respecter la demande du client, ce qui vous fera perdre un projet ou un client et des possibilités de recommandations,
- mal gérer votre temps en reportant une tâche par exemple,
- être trop généreux sur les prix en les baissant pour avoir plus de clients,
- utiliser de mauvais outils de travail pour la réalisation des tâches,
- sous-estimer le pouvoir du marketing pour l’évolution de vos affaires,
- ne pas vous donner de temps de répit,
- vous laisser aller à la distraction, oubliant ainsi vos objectifs,
- accepter plus de projets que vous ne pouvez en gérer pour ne pas perdre un client,
- faire une mauvaise gestion des finances de la micro-entreprise.
Cette dernière erreur est assez fréquente chez la plupart des micro-entrepreneurs. Ils mélangent les recettes de l’entreprise avec des fonds personnels. Ce type de gestion conduit généralement à la faillite de l’entreprise. Nous vous conseillons donc de tenir une comptabilité séparée pour votre société.