Le processus de l’audit interne : Comment se déroule-t-il et que faut-il savoir ?

audit interne

L’audit interne est un processus essentiel pour les entreprises, quelle que soit leur taille. Il permet de s’assurer du respect des procédures internes et externes, d’évaluer les risques liés aux activités de la société et d’améliorer en continu son fonctionnement. Dans cet article, nous détaillerons comment se déroule un audit interne, quelles sont les étapes clés de cette démarche et quels acteurs peuvent être impliqués.

Qu’est-ce qu’un audit interne ?

Un audit interne est une évaluation indépendante et objective des activités d’une entreprise ou d’une organisation. Son objectif principal est de vérifier si les processus internes sont conformes aux réglementations et aux exigences de l’entreprise, ainsi que d’identifier les points faibles et les axes d’amélioration. L’audit interne peut couvrir divers domaines tels que la finance, les opérations, le contrôle qualité, la sécurité informatique, etc. En revanche, l’expertise d’une équipe d’audit pourra vous être précieuse.

Les phases clés de l’audit interne

Le déroulement d’un audit interne suit généralement un processus standardisé en plusieurs étapes :

  • Planification : définition des objectifs, du périmètre et des ressources nécessaires à l’audit.
  • Préparation : collecte des informations pertinentes, élaboration des questionnaires et des supports d’analyse.
  • Réalisation : conduite des interviews, observations sur site, tests et analyses pour obtenir des données fiables et objectives.
  • Synthèse et rapport : rédaction d’un rapport présentant les constats, conclusions et recommandations issues de l’audit.
  • Suivi : vérification de la mise en œuvre des actions correctives et préventives proposées lors de l’audit.
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La planification de l’audit interne

Cette première phase consiste à déterminer les objectifs de l’audit, qui peuvent concerner par exemple la conformité réglementaire, l’évaluation des risques, ou encore l’optimisation des processus internes. Ensuite, il faut sélectionner les domaines et les entités à auditer, en tenant compte des priorités et des ressources disponibles. La planification inclut également l’identification des acteurs clés de l’audit (responsables opérationnels, experts, etc.) et la définition du calendrier et du budget.

La préparation de l’audit interne

Avant de débuter l’audit sur le terrain, il est essentiel de bien préparer les outils et les supports d’analyse. Cela passe notamment par la collecte d’informations sur les processus, les procédures et les réglementations applicables. Il est également nécessaire d’élaborer des questionnaires et des grilles d’observation pour mener les interviews et les visites sur site. Cette phase préparatoire est cruciale pour garantir la fiabilité et la pertinence des données recueillies lors de l’audit.

femme faisant un audit interne

Le déroulement de l’audit interne

Une fois la phase de préparation terminée, l’audit interne proprement dit peut commencer. Soit il est possible de demander un audit de son entreprise, soit il sera fait en interne. Les auditeurs internes vont alors réaliser différentes activités pour collecter des données objectives et fiables :

Les interviews avec les acteurs concernés

Les auditeurs vont rencontrer les responsables opérationnels et les employés impliqués dans les processus audités. Ces entretiens permettent de mieux comprendre le fonctionnement des activités et d’obtenir des informations sur les éventuelles difficultés rencontrées.

Les observations sur site

Les auditeurs vont également effectuer des visites sur les lieux où se déroulent les activités auditées, afin d’observer directement les processus et de détecter d’éventuels dysfonctionnements ou non-conformités.

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Les tests et les analyses de données

Pour compléter les informations recueillies lors des interviews et des observations, les auditeurs vont réaliser des tests et analyser des données chiffrées (rapports, indicateurs, etc.). Ces activités permettent de valider ou d’invalider les constats et hypothèses formulés lors des précédentes étapes.

La synthèse et le rapport d’audit interne

A l’issue des différentes activités menées sur le terrain, les auditeurs internes vont rédiger un rapport présentant leurs constats, conclusions et recommandations. Ce document doit être structuré de manière claire et cohérente, pour faciliter sa compréhension et sa prise en compte par les destinataires (direction générale, responsables opérationnels, etc.).

Les constats de l’audit interne

Les constats correspondent aux observations factuelles réalisées lors de l’audit. Ils doivent être objectifs, précis et étayés par des preuves tangibles (documents, témoignages, résultats de tests, etc.). Les constats doivent également être classés par ordre de priorité, en fonction de leur impact sur les objectifs et les risques de l’entreprise.

Les conclusions de l’audit interne

Les conclusions découlent directement des constats et traduisent l’opinion globale des auditeurs sur la situation auditée. Elles doivent être clairement reliées aux objectifs de l’audit et exprimer un jugement équilibré, en tenant compte des points forts et des points faibles identifiés. Les conclusions doivent également être nuancées et argumentées, pour éviter toute contestation ou incompréhension.

Les recommandations de l’audit interne

Les recommandations sont des propositions d’amélioration concrètes et réalisables, destinées à corriger les dysfonctionnements ou les non-conformités constatées lors de l’audit. Elles doivent être adaptées au contexte et aux contraintes de l’entreprise, pour maximiser leur efficacité et leur acceptabilité. Les recommandations doivent également être hiérarchisées, en fonction de leur urgence et de leur importance stratégique.

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Le suivi de l’audit interne

Après la remise du rapport d’audit, les auditeurs internes ont pour mission de vérifier la mise en œuvre des actions correctives et préventives préconisées. Ce suivi peut prendre différentes formes, selon les modalités définies lors de la planification de l’audit :

  • Contrôle ponctuel : vérification des actions réalisées à une date donnée, à travers des documents ou des entretiens.
  • Revues périodiques : analyse des rapports d’avancement et des indicateurs de performance pour évaluer l’efficacité des actions mises en place.
  • Audits de suivi : conduite de nouveaux audits pour s’assurer de la pérennité des améliorations apportées.

En conclusion, il est important de souligner que le succès d’un audit interne repose sur une approche rigoureuse, méthodique et participative. Tous les acteurs concernés doivent être impliqués et informés tout au long du processus, afin de favoriser l’échange, la transparence et l’appropriation des résultats et des recommandations.

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